AMITYVILLE - La Saga

Synopsis :

Un journaliste décide d’élucider le mystère de la maison hantée d’Amityville, en reconstituant toute l’histoire de la demeure. Il investit les lieux en compagnie de l’une de ses amies. Mais les esprits démoniaques qui hantent Amityville ne sont pas décidés à se laisser faire. Les deux curieux vont découvrir à leurs dépens qu’il est des lieux qu’il vaut mieux laisser inexplorés et que, parfois, il vaut mieux ne pas savoir…



Alors, non seulement, il y a des choses que l’on ne devrait pas savoir, mais en plus il y en a que l’on ne devrait pas voir ! Bon, on se doutait de la farce avant même de l’avoir vu : Amityville 3D, suite du mythique Amityville, n’a pas de meilleure classification que parmi les nanars. Néanmoins, je dois avouer avoir été plutôt diverti par cette suite immonde.



L’histoire invente très peu de choses : l’essentiel d’Amityville est là, avec ses mouches tueuses, ses manifestations fantomatiques, son habitation macabre. Seul élément nouveau : un puits dans la cave. Et de ce puits surgiront les démons qui hantent la demeure. Autour de cela, les auteurs ont grappillé une histoire moyenne : un journaliste (pour Scandale Magazine !!!) s’installe dans la maison avec sa fille. La plupart de leurs connaissances y périssent. À la fin, la maison vole en mille morceaux. FIN.

Entre-deux, les mecs ont rajouté la noyade de la fille du proprio qui, visiblement, le touche à peine (le garenne ne verse pas une larme et se porte plutôt bien), et deux ou trois meurtres sans importance.
Même chose pour la musique qui se contente de reprendre les thèmes du film original et n’ajoute que quelques petites touches personnelles sans grand intérêt.



Les effets spéciaux sentent encore bon les années 70, les maquillages sont rudimentaires, la réalisation est parfois branlante, l’image est terne, les acteurs sont moyens (Tony Roberts est une horreur à voir !) et leurs personnages foutrement incohérents et pas crédibles pour un poil. Mais – je sais pas, c’est peut-être le fait de revoir la maison d’Amityville – on est plongé dans le film contre son gré. Non pas que l’histoire soit intrigante, plutôt que les persos sont si ringards et le scénario si mal foutu qu’on s’y attache, pas à la manière d’un grand film mais à la manière d’un bon gros nanar qui fait sourire. C’est d’ailleurs le cas : entre des faux macchabées en plastique, des jeux d’acteurs médiocres, et des apparitions d’esprits faites avec de simples projections de lumière, difficile de se contenir !



Amityville 3D est un nanar, soyez-en assurés, mais qui se défend plutôt pas mal malgré une fin pourrave, des acteurs bidon et de vieux effets spéciaux comme on n’en fait plus. Ce qui est marrant, c’est de voir en 2D des effets qui étaient prévus en 3D (d’où le titre), ça donne des titres grossissants, des objets qui avancent en direction de la caméra, etc. Un exercice de style pas si mauvais, en définitive.





Réalisation : 2.5/5
Histoire : 1.5/5
Musique : 2.5/5
Acteurs/Personnages : 1/5



Note : 7.5/20

8e opus de la saga Amityville, La Maison de Poupées en est probablement l'oeuvre la plus mauvaise. Autant Amityville 3D était un joyeux nanar face auquel on riait bien, autant Amityville 8 est d'un ennui profond et mal foutu.

Alors qu'est ce que nous conte cette merde infâme ?
Un entrepreneur a rebâti la maison d'Amityville exactement comme elle l'était auparavant. Il emménage avec ses deux mioches, sa nouvelle femme et son fils. Imaginez la sitcom Notre Belle Famille (Step By Step) dans la maison d'Amityville et vous obtenez Amityville 8. L'entrepreneur découvre dans un abri de jardin la représentation exacte de la maison en miniature, soit une maison de poupées. Évidemment, il n'a pas de meilleure idée que de l'offrir à sa fille en guise de cadeau d'anniversaire. Et le début des festivités peut commencer.



Une honte pour Amityville ! Même si certains éléments sont recevables (la grosse souris sous le lit de la petite fille, les jeux entre la maison de poupées et la maison réelle), on reste à mille lieues de l'oeuvre originale et du récent remake de Michael Bay.
Je me suis bien fait avoir par le titre de cet opus. Je suis dit : La Maison des Poupées, ça devrait parler de poupées, un peu comme dans Puppet Master, mais non, que dalle, le film se contente de balancer quelques poupées vaudou dans la maison de poupées, en anime une seule et ce de façon plus que médiocre (à la manière d'une marionette, un mec doit être en train de bouger la poupée avec son doigt !).



Pas la peine de préciser que les acteurs sont affreux et sélectionnés à la volée, sans prêter attention à la qualité de leur jeu.
Les personnages sont les clichés habituels de série Z : les deux bons parents américains avec leurs enfants respectifs, des personnages annexes baignant dans le ridicule (on a droit au père mort-vivant d'un des gamins qui lui parle tranquilement avec la figure décomposée...), et tous sont pris dans une mise en scène déplorable.
Les effets spéciaux tapent dans le bas-de-gamme, la réalisation peine à être acceptable, et la musique se bat pour ne pas être ringarde.

En clair, si vous appréciez l'Amityville original ou son remake, je vous conseille de passer votre chemin face à cette oeuvre pathétique et molle du genou.



Réalisation : 2/5
Histoire : 1/5
Musique : 1/5
Acteurs/Personnages : 1/5



Note : 5/20

Mais pourquoi regarde tu que de sgros navets ? La plupart des films que tu critique sont des navets mdrrr.... Bon moi en tant qu'expère niveau amytiville car j'en ai vu une bonne partie.....


Amityville 1 : Mouais 12/20
Amityville 2 : pas mal 14/20
Amytiville 3 : Série B moyenne 10/20
AMitivylle maison de poupée :2/20

v0gue a écrit:

Mais pourquoi regarde tu que de sgros navets ? La plupart des films que tu critique sont des navets mdrrr.... Bon moi en tant qu'expère niveau amytiville car j'en ai vu une bonne partie.....


Amityville 1 : Mouais 12/20
Amityville 2 : pas mal 14/20
Amytiville 3 : Série B moyenne 10/20
AMitivylle maison de poupée :2/20

Et encore, t'as rien vu, j'ai encore une quarantaine de critiques de navets au frais, et Amityville ne sont pas les pires, loin de là !