JIGSAW
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| Sujet: Leprechaun 5 - In The Hood (2000) Dim 23 Sep - 20:30 | |
| Leprechaun 5 – In The Hood (2000) Réalisé par Rob SperaÉcrit par Doug Hall & Jon HuffmanD’après une histoire de William Wells, Alan Reynolds, Rob Spera & Doug HallMusique de Nicholas RiveraAvec Warwick Davis, Ice-T, A.T. Montgomery, Rashaan Nall, Red Grant, Bebe Drake, Dan Martin, Lobo SebastianConscients que le mythe irlandais ne peut plus être étoffé, les scénaristes voient leur inspiration réduite à un changement de décor pour le lutin maléfique. Après un passage à Las Vegas (fort réussi, par ailleurs) et un voyage dans l’espace (guère indispensable), voilà que le farfadet débarque In The Hood – comprenez « dans le ghetto ». Bon, ne soyons pas trop ingrats. Il faut bien admettre qu’un tel contraste entre l’univers du Leprechaun et celui du hip hop, du fric facile et des règlements de compte, a de quoi faire sourire tant il relève d’un délire entre potes. Qui plus est, Leprechaun 5 fait évoluer son personnage-fétiche de manière plaisante. C’est-à-dire en lui faisant fumer de la beuh, en le faisant rapper, s’exprimer uniquement en vers, ou alimenté par une grand-mère aveugle. Couronné par un soupçon de second degré et d’autodérision ( Ice-T en tenue et chevelure disco, sortant une batte de base-ball de sa tignasse !), ce 5e chapitre aurait très bien pu relever le niveau de la saga. Or, il en va tout autrement. À commencer par l’accompagnement musical de l’épisode. Ce qui s’annonçait par un thème captivant, mêlant harmonieusement beats hip hop et musique d’angoisse, prend rapidement les traits d’une bande uniquement rap et envahissante, privant ainsi le récit de toute tension. D’autant plus que des fuck, shit, ass, bitch, nigga, dick viennent polluer chaque réplique ; et que l’intrigue centrale – Mack Daddy, un parrain de la pègre, et le Leprechaun cherchent à récupérer la flûte enchanteresse qu’un trio de petites frappes leur a dérobé – se perd peu à peu dans une accumulation de concerts rap à petit comité. En sus d’un scénario décousu (dû à un script élaboré à 5 !), répétitif (les auteurs n’hésitent pas à réitérer les mêmes rebondissements concernant la flûte et le collier) ou empruntant sans vergogne des éléments déjà utilisés dans les précédents volumes (l’enfermement du lutin dans un coffre-fort, tiré de Leprechaun 2 !). Achevé par une mise en scène terriblement plate et des acteurs en roue libre – hormis Warwick Davis, très drôle en farfadet rappeur –, In The Hood est loin de combler toutes nos exigences. S’il s’avère moins bancal que son prédécesseur, ce 5e opus ressemble beaucoup plus à un clip de rap déjanté qu’à un segment de la série Leprechaun. Mi-amusé mi-déçu, l’on demeure perplexe quant à la qualité réelle du film. Mais vous, comment considéreriez-vous Leprechaun 5 ? Note : 10/20Quand Coolio fait son cameo… | |
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